Son pari ? Une action Tesla multipliée par 10 d’ici 2030, avec un objectif vertigineux de 2600 $ par action. Une prédiction qui peut sembler irréaliste — jusqu’à ce qu’on prenne la mesure des révolutions à venir.
Tesla ne fabrique pas seulement des voitures. Tesla construit des plateformes technologiques :
des robotaxis autonomes qui pourraient rendre obsolète la possession d’une voiture,
un robot humanoïde (Optimus) capable d’assister l’humain dans ses tâches domestiques et industrielles,
un écosystème énergétique qui combine production, stockage et consommation intelligente.
C’est cette convergence qui alimente la conviction de Cathie Wood. Selon elle, Tesla n’est pas un constructeur automobile valorisé comme tel, mais le futur leader mondial de la robotique et de l’intelligence artificielle appliquée.
Imaginez. Vous quittez un dîner tard le soir. Plus besoin de chercher votre véhicule, ni d’attendre un taxi : il suffit d’ouvrir l’application Tesla. En quelques minutes, un robotaxi sans chauffeur arrive, vous conduit chez vous de manière fluide et sécurisée, pendant que vous finissez votre série Netflix.
C’est ce futur proche qu’Elon Musk et Cathie Wood nous promettent. Le lancement pilote a déjà commencé à Austin (Texas). Les premiers retours montrent que le rêve n’est plus une fiction : le robotaxi Tesla fonctionne, apprend et s’améliore.
Cathie Wood estime que 90 % de la valeur future de Tesla pourrait provenir de cette activité. Pourquoi ? Parce que le marché est colossal : plusieurs milliers de milliards de dollars par an, avec des marges comparables à celles des géants du logiciel.
Si les robotaxis annoncent la fin de la voiture individuelle, Optimus pourrait signer la fin du travail pénible et répétitif.
Imaginez un futur où :
Optimus prépare vos repas pendant que vous travaillez,
il effectue les courses ou entretient le jardin,
il assiste les personnes âgées ou handicapées,
il s’intègre aux usines pour accomplir des tâches dangereuses à la place de l’homme.
Ce n’est plus de la science-fiction. Tesla a déjà présenté Optimus en train de marcher, danser, manipuler des objets, voire trier de manière autonome des pièces industrielles.
Cathie Wood chiffre le potentiel de ce marché à 26 000 milliards de dollars sur la prochaine décennie. Et si l’on en croit Elon Musk, Optimus pourrait même dépasser l’automobile et l’énergie dans la contribution aux revenus de Tesla.
Tesla est la seule entreprise qui maîtrise simultanément :
le matériel : voitures électriques, batteries, robotique,
le logiciel : intelligence artificielle embarquée, autopilot, algorithmes de gestion énergétique,
l’infrastructure : réseau mondial de superchargeurs, data centers, intégration verticale des usines.
Contrairement aux constructeurs traditionnels, Tesla ne dépend pas de fournisseurs externes pour son cœur technologique. Cette intégration lui donne une avance quasi impossible à rattraper.
Projetez-vous un instant. En 2030 :
Dans les villes, la circulation est fluide, orchestrée par des flottes de robotaxis Tesla. La propriété automobile a chuté drastiquement.
À la maison, Optimus fait partie du quotidien, comme nos smartphones aujourd’hui. L’assistant vocal est devenu un assistant physique.
Dans les usines, Optimus travaille en binôme avec l’homme, augmentant la productivité et réduisant les coûts.
L’énergie solaire stockée dans les batteries Tesla alimente ces nouveaux usages, rendant chaque foyer et entreprise autonome énergétiquement.
Dans ce monde, Tesla ne vaut pas seulement 2 600 $ l’action. Tesla est devenue une infrastructure mondiale, aussi indispensable que l’électricité ou Internet.
La conviction de Cathie Wood repose sur une idée simple mais puissante : Tesla n’est pas un constructeur, mais un catalyseur de civilisation.
Bien sûr, les défis sont immenses : régulations, industrialisation, concurrence. Mais si Musk réussit à exécuter sa vision, Tesla ne se contentera pas d’être l’entreprise la plus valorisée du monde : elle pourrait être celle qui redéfinit notre quotidien.
Le pari est risqué. Mais l’histoire a déjà montré que les « paris insensés » de Cathie Wood — sur Tesla en 2018 par exemple — peuvent se transformer en prophéties auto-réalisatrices.
Alors, Tesla à 2 600 $ ? Peut-être plus encore. Et surtout : un monde transformé.
(Cet article ne constitue pas une recommandation d’achat. Consultez votre Conseiller en Investissement Financier avant tout investissement)
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